Sur des battues de fougères et boisés de vulpins
Une épave de brousse a coulé au lendemain
De la montée des eaux et des pousses de jardins
Sur ces glèbes de sial à la pulpe de foin
Le naufrage vint à bout de prouesses de vitesse
Au dernier soubresaut des vrilles de l’ivresse
Empruntant aux mesures des quadrilles du trépas
Une fugue aux élans des audaces du glas
Et sur cette relique de plastique déconfite
Il ne reste que les lettres d’un quelconque frontispice
D’une scène brutale empesée d’interstices
En offrande au mutisme de ce temple d’Attis
© Isabelle Crépeau, 2014