Il est de ces journées
Désabonnées du temps
Où les cages de bruit
Se désincarnent doucement
Sur les tranches de vie
Qui s’effeuillent lentement
Sur les rosées de pluie
Des nuits de sentiments
Aux refrains de juillet lancer le cerf-volant
Sur les ocres dansants du Cap Diamant
Au devant des chalands et des fous de bassan
L’Île d’Orléans
Repère d’estivants
Repos de goélands
Square du continent
Jardin du Saint-Laurent
© Isabelle Crépeau, 2014