À Pauline, ma mère qui aurait fêté ses 82 ans aujourd’hui, 3 septembre 2014.
Quand le soleil descend sur les heures marines
Que le bleu des montagnes détourne les Hespérides
Tombent sur les Sables-d’Olonne et les plages de mer
Des imaginaires balnéaires aux pastels insulaires
Naît alors sur les cimes un vide de plaisance
Fait de chants de criquets roucoulants la dormance
Des croissants de lumière ayant pour frontière
Un trait d’horizon comme unique repère
Et l’été s’amenuise comme une peau d’eau claire
Égouttant ses saveurs sur les océans d’air,
Les courants de terre et les fuseaux horaires
Vers les pays lointains d’un autre hémisphère
© Isabelle Crépeau, 2014